Le violon est un tambour, le tambour est un violon…
Geronimo marie avec Grâce, le monde des chants Africains et des instruments à cordes, des polyrythmies de la santeria Cubaine aux harmonies du trio de bata à cordes.
Le projet initié et dirigé par Jérôme Viollet (Geronimo), percussionniste, s’appuie sur les chants traditionnels Yoruba tels qu’ils sont pratiqués dans la santeria Cubaine, au cours des cérémonies liées à cette religion.
L’originalité vient du fait que les tambours sacrés sont remplacés par les cordes, instruments d’une autre tradition, européenne, autant dire classique.
La contrebasse devient l’iya, la mère, tambour majeur et chef de la polyrythmie, le violoncelle est l’Itotele, le père, et le violon se mue en Okonkolo, le fils.
Le trio à cordes s’empare des polyrythmies de cette tradition Africaine, soutenue par la percussion, il accompagne l’Akpwon, chanteur soliste et maitre de cérémonie.
On salue Elegua, divinité des carrefours de la vie, en premier comme il se doit, puis Obatala, orisha de la paix, Chango, dieu de la virilité, Ochun, déeesse de la féminité, …
Un spectacle à la croisée des chemins entre tradition Européenne et Africaine, celle-ci ayant voyagé par l’esclavage jusqu’en Amérique.
Intime, surprenant et envoutant…